Page 49 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2023

17patients et l’épaississement des septas chez 20
P55 COMPLICATIONS patients.
RESPIRATOIRES À 3 MOIS DE
L’INFECTIONS SARS-COV2 Nous avons explorés aussi la fonction pulmonaire chez
nos patients par une pléthysmographie ou à défaut par
une spirométrie. Nos résultats ont montré la présence
I. KHARRAT, A. KACEM , T. BJEOUI, A. MAATALLAH, R. MZOUGHI
, S. BLEL, E. MNASSER, R. BEN JEZIA d’un déficit ventilatoire restrictif léger chez quarante
trois patients avec une médiane de CPT diminué à 4,09
SERVICE DE PNEUMOLOGIE HÔPITAL IBN EL JAZZAR KAIROUAN
[3,35 ;5,44 ] ce qui correspond à 65 % [63,70].
Introduction ;
Conclusion :
Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2
(SRAS-CoV-2) est une nouvelle souche de coronavirus Tous ces résultats montrent l’importance du suivi des
qui est à l’origine de la pandémie à COVID-19. Cette patients en post covid et du rôle primordial du
maladie récemment apparue est responsable de pneumologue à dépister toutes ces complications
complications post-covid multiples notamment pulmonaires.
respiratoires à type de toux persistante, de dyspnée,
de fibrose pulmonaire ainsi qu’un retentissement P56 MANIFESTATIONS
fonctionnel respiratoire. CLINIQUES DE L’HYPERSENSIBILITÉ AUX

Matériel et méthode : ANTITUBERCULEUX DE PREMIÈRE LIGNE
SELON LE MÉDICAMENT INCRIMINÉ
Nous avons mené une étude prospective du 1er janvier
au 30 juin 2020, réalisée sur 87 patients hospitalisés au DANS UNE POPULATION TUNISIENNE
service covid 19 ou en réanimation à l’hôpital Ibn el S. BEN SASSI, A. SLIM , A. BEN MANSOUR , M. FRIHA, E.
Jazzar pour pneumonie à SARS-CoV-2 confirmés par RT- CHAOUCH, H. DAGHFOUS, S. BEN SAAD, F. TRITAR
PCR et revus à la consultation externe de pneumologie
à 3mois depuis la sortie de l’hôpital . 1- UNIVERSITÉ TUNIS EL MANAR, FACULTÉ DE MÉDECINE DE TUNIS.
SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE C, HÔPITAL ABDERRAHMANE
Nous avons décrit les principales complications MAMI, ARIANA, TUNISIE
respiratoires cliniques, radiologiques et fonctionnelles Introduction :
survenus à 3 mois de l’infection
Bien que les réactions d’hypersensibilité aux
Résultat : antituberculeux soient rares, elles peuvent avoir un
impact important sur la prise en charge thérapeutique
Nous avons constaté que la majorité de nos patients et le pronostic des patients tuberculeux.
avait une symptomatologie respiratoire persistante
(n=64 ;73,6%) dominée par une dyspnée modérée à L’objectif de cette étude est de décrire les
sévère chez cinquante quatre patients (n=54 ;62,1%) caractéristiques épidémiologiques et les
avec un score médian Mmrc post covid égal 2, soit une manifestations cliniques chez les patients tunisiens
moyenne de 1 (0-2) point de plus que le score de présentant une hypersensibilité aux antituberculeux de
dyspnée pré COVID. Quarante patients avaient une première ligne.
toux persistante depuis le début de la maladie fluctuant
durant le temps et treize patients avaient une douleur Méthodes : Etude rétrospective descriptive incluant 37
thoracique paroxystique récidivante depuis le début patients suivis pour une hypersensibilité aux
de la maladie. D’autres symptômes ont été décrits tel antituberculeux de première ligne au service de
que l ’anosmie chez un patient, l’hypoacousie chez un pneumo-allergologie C de l’hôpital Abderrahmane
patient, les céphalées chez trois patients, la diarrhée Mami de l’Ariana.
chez un patient.Aucun symptôme nouvellement Résultats : L’âge moyen des patients était de 45 ans [18-
apparu n’ a été décrit dans notre étude . 75] avec une prédominance féminine (F/H=1,84). Quinze

Concernant les complications radiologiques, nous patients (40,5%) étaient tabagiques, 3 patients (8,1%)
avons décrit des cas de fibroses pulmonaires définis étaient alcooliques et 2 patients (5,4%) étaient
par la présence de signes de traction ,des toxicomanes. Une atopie familiale était notée chez 3
bronchectasies, de distorsion architecturale ou de patients avec une allergie médicamenteuse chez 6
rayon de miel chez vingt patients. On été décrit les DDB patients. La localisation la plus fréquente était
par traction chez 13 patients (14,9%), le rayon de miel pulmonaire (n=22 ; 59,5%) suivie par la localisation
chez 18 patients l’épaississement bronchique chez ganglionnaire (n=9 ; 24,3%).

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