Page 47 - Livre électronique du congrès national de pneumologie 2023
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aiguë (r=0,483, p<0,001) et d’une embolie pulmonaire   dans le G1 et le G2 (p=0.83).Pour  les comorbidités
              (r=0,256 ; p=0,006). L’AM aux corticostéroïdes  était   étudiées, une corrélation significative a été notée entre
              associée à une durée d’oxygénothérapie  plus       la durée d’hospitalisation et le diabète (G1 :29.5%, G2
              importante (9,2 versus 7,01 jours, p=0,03), à  une   :33.2% ; p=0.004). On a rapporté également que les
              lymphopénie (p=0,01) et au transfert en unités de soins   patients du G2 sont essentiellement porteurs  des
              intensifs (p=0,02). L’AM aux antibiotiques était corrélée à   maladies  cardiovasculaires  en  particulier  les
              l’absence d’identification d’agents pathogènes aux   cardiopathies  ischémiques :6.8% des patients du G1
              prélèvement bactériologiques (r=0,499, P<10-3) et à la   versus 12.5% des patients du G2 (p=0.02) tandis  que
              survenue de complications à types d’épanchement    l’HTA n’était pas significativement associée à une durée
              pleural (r=0,311, p=0,001). L’AM croisée est fortement   plus  longue d’hospitalisation (p=0.21). Concernant les
              associée à un rapport PaO2/FiO2 < 230 mm Hg.       pathologies  respiratoires,  aucune  corrélation
                                                                 significative n’a été trouvée essentiellement pour la
              Conclusion :                                       BPCO (p=0.06) et l’asthme (p=0.5). L’étendue des lésions
              Notre étude a  montré que l’automédication est     parenchymateuses estimée à plus que 50% était de
              fréquente dans notre population et associée aux PAC   19.6% dans G1 et 22.3 % dans G2 (p=0.49).
              graves. Il est absolument nécessaire de contrôler l’AM   Conclusion  :  Certes  l’évolution des pneumopathies à
              en appliquant une législation stricte et en impliquant les   COVID-19 est imprévisible, toute fois l’évaluation initiale
              professionnels de la santé et les décideurs politiques.   des patients atteints d’une  infection SARS-CoV-2 et
                                                                 l’identification des facteurs prédictifs d’un séjour
              P52           LES FACTEURS PRÉDICTIFS              hospitalier  prolongé  pourrait  potentiellement
              D’HOSPITALISATION PROLONGÉE                        permettre d’orienter plus spécifiquement leurs prises
              POUR LES PNEUMOPATHIES À COVID-                    en charge.
              19.
                                                                 P53           ÉVOLUTION DES
                 R,  KHEMAKHEM,  H.  DHIFALLAH,  O.  AGGOUNI,  A.D  ELLEUCH,   SYMPTÔMES PERSISTANTS EN POST
                 R.GARGOURI,  N.KALLEL,  I.  YANGUI,  N.MOUSSA,  S.MSAED,   COVID AU FIL DU TEMPS
                 W.FEKI, H.AYADI, N.BAHLOUL, S.KAMMOUN
                 SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HÉDI CHAKER DE SFAX.   F. BEN SOLTANA, H. CHERIF, S. MOKADDEM, S. DAOUD, M. TRIKI,
                                                                    F. YANGUI, M.R. CHARFI
              Introduction :
                                                                    SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HÔPITAL DES FORCES DE SÉCURITÉ DE
              La pandémie du COVID-19 a retentit fortement sur le   L'INTÉRIEUR DE LA MARSA
              fonctionnement des  structures hospitalières avec un   Introduction:
              taux très élevé d’hospitalisations et une durée qui peut
              être prolongée.                                    L’infection au COVID-19 peut engendrer  des
                                                                 symptômes persistants devenant parfois chronique
              Objectif  :  Déterminer  les facteurs prédictifs d’une   après la phase aigue, notre étude avait pour objectif de
              hospitalisation prolongée pour les pneumopathies à   déterminer la prévalence et  la nature de ces
              COVID-19.                                          symptômes post-COVID.

              Méthodes :IL s’agit d’une étude rétrospective      Méthodes:
              descriptive incluant des patients qui ont été
              hospitalisés au service de pneumologie à l’hôpital   Il s’agit d’une étude descriptive prospective
              Hedi-Chaker de Sfax pour une pneumopathie à COVID-  longitudinale faisant inclure 50 patients qui ont été
              19 durant la période allant de janvier 2020 à janvier 2023   hospitalisé à l’hôpital de force de sécurité de l’intérieur
              Nous avons considéré deux groupes : G1=patients    de la Marsa au service de pneumologie pour
              ayant été hospitalisés pendant une durée ≤10jours et   pneumopathie COVID-19 en 2021. Tous ces patients
              G2=patients ayant été hospitalisés pendant une durée   avaient des symptômes qui ont persistés après
              >10 jours.                                         l’infection aigu dont certains disparaissent après un
                                                                 délai de 1 mois et d’autres persistent au longs cours.
              Résultats : On a inclus 1423 patients avec une moyenne
              d’âge de 65±15 ans. Parmi ces sujets (58.5% de sexe   Le recueil des symptômes persistants a été fait à la
              masculin) 44.5% des Patients ont été hospitalisés pour   consultation à un mois de l'épisode aigue puis à travers
              une durée de plus de 10 jours (G2), (G1 : n=752 soit   un entretien téléphonique en juillet 2023.
              55.5%).En comparant les deux groupes, l’exposition au
              tabac est retrouvée respectivement dans 29% et 28%   Résultats :



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